Ces journées sont dédiées aux spectacles vivants et mettent en avant la création théâtrale originale avec des personnes en situation de handicap dans une volonté de mixité sociale. Elles constituent un acte d'engagement qui s'inscrit dans les droits culturels et œuvre à la diversité culturelle.
Dans le cadre des présentations de travaux des ateliers d’expression théâtrale de l’année, nous présenterons une création originale autour du texte de « Cendrillon » de Joël Pommerat par les jeunes suivi par le Sessad Mont Riant, une création originale autour du thème mon quotidien à l’IME entre réalité et fiction par les jeunes de l’IME Valbrise et deux scènes comiques et burlesques par les jeunes suivis par le DUE APAR d’Aix en Provence.
Le projet général des ateliers d’expression théâtrale est de proposer une aventure humaine, de développer ses compétences créatives, d’affirmer sa différence à l’intérieur du groupe et d’exprimer la richesse des diversités.
Les projets ont pour but de susciter, encourager et soutenir les futurs talents.
Notre pédagogie adaptée repose :
Sur un accompagnement dans le faire avec : accompagner le geste, être un tuteur afin de donner envie et d’expérimenter une pratique artistique.
Sur une proposition d’un espace-temps où les participants peuvent éprouver une autonomie d’être.
Sur une exigence et une qualité artistique afin de rendre compte d’une démarche qui soit satisfaisante et valorisante pour les participants.
Notre recherche nous a amené à une pièce de théâtre de Christian Rullier , « Football et Autres réflexions »
Une pièce sur le football, autour du football, qui se présente sous forme de tableaux, ou plus exactement d’actions, au sens footballistique.
Les personnages sont des footys, ce sont des êtres excessifs, infantiles. Clowns tragi-comiques du monde du football : Footy politicien, Footy curé, Footy supporter…..
Ils jouent tous les rôles, brossant le tableau critique d’une société aliénée par le sport, ultime refuge existentiel. Ici, point de psychologie ! Les footys appelés 1, 2, 3 ou 4 par commodité narrative ne sont pas nécessairement désignés par ce même chiffre dans les scènes suivantes : Tous les rôles sont interchangeables ! Ce texte met en place avant tout un appareil de jeu... L’humour, la farce, la comédie, comme moyen sain et salvateur de prendre tout à la fois du plaisir et de la distance face à ce qui est énoncé.
Parfois, on voudrait disparaître. Se dérober, s'enfuir, se réinventer. (Re)trouver sa vérité.
Disparaître et re-être.
Parfois, une rencontre advient, qui vous éblouit à jamais.
Parfois, on sent qu'avec soi-même, avec la possibilité d'un amour, c'est aussi le monde, la totalité du monde connu, du monde vivant, espéré, attendu, qui est en train de disparaître.
Année 2035. Dehors, tout vacille. Dedans, seule depuis trop longtemps, une femme parle. Elle n'a rien oublié. Cette nuit, elle lui raconte toutes ses histoires.
"J'ai toujours plus ou moins parlé toute seule. À voix haute. Dans les grands appartements vides. Mais pendant très longtemps je n'avais pas compris que c'était à toi que je parlais. Je ne disais
pas tu mais en vrai c'était à toi. Pendant tout ce temps. Quarante ans. Je sais, ça craint."
À partir d’un texte de l’auteur marseillais Serge Valletti, Roméa et Joliette. Nous présentons une première ébauche de représentation.
La situation de jeu, c’est une vue intérieure du moteur de théâtre, une visite guidée du théâtre avec un langage bien « foutraque » en dérapage contrôlé.
Un directeur de théâtre attend une troupe pour une répétition, ils arrivent accompagnés d’un metteur en scène complètement mégalo et fantasque. on se sait plus dans quel temps on se trouve, est ce que c’est déjà une représentation, est-ce c’est simplement la préparation de la représentation ? Est-ce qu’ils jouent ? Est-ce qu’ils ne jouent pas ?
Dans ce tour de théâtre, nous n’allons pas rester dans l’univers shakespearien mais convoquer plusieurs auteurs classiques et aussi faire un grand bond dans l’histoire avec le théâtre de boulevard.
Tout au long de la représentation, nous allons aborder, découvrir une multitude de caractères, d'émotions, de sentiments contradictoires, et nous frotter avec hardiesse et liberté aux personnages mythiques du répertoire classique.
Point contact.
Contact par le regard. Est-ce un contact ou pas?
Agression, intrusion, bienveillance, un point c'est tout.
Etre dessiné: qu'est-ce que ça fait? Et d'être regardé et dessiné ? Quel ressenti? Quels sentiments ?
Être regardé mais pas vu... ou au contraire être "vu" à travers l'apparence...
Entendu ou écouté?
Rapidité dans l'exécution, vu - transpercé - dessiné....
Le modèle n'est qu'un point de départ et non d'arrivée.
Polina Givago, artiste professionnel vivant à Marseille, a étudié l'art en Russie, a obtenu une licence en arts visuels à l'Université de la Sorbonne à Paris. Ses études à la Sorbonne, lui ont permis de pratiquer la peinture à l'huile et à l'acrylique, mais aussi la gravure, la sérigraphie, la vidéo et la photographie. Toutes ces expériences lui on a appris à voir la beauté et l'expressivité du corps humain, à intégrer ses mondes et ses scénarios dans ces peintures pour mieux raconter son histoire.
Son expérience de travail en tant que scénographe de théâtre et concepteur d'éclairage a influencé sa façon de voir et de transmettre la composition et les couleurs de ses peintures. Elles se distinguent par leur dramatisme, leur stylisation, leur simplification, leur exagération, leur contraste accentué et leur palette de couleurs intenses.
Qu'est-ce qui elle inspire ? Des visages ,des figures humaines en milieu urbain, la beauté du corps, la lumière et les couleurs si particulières du Sud de la France.
« Je trouve fascinant de regarder les gens et d'essayer d'imaginer de quoi leur vie est faite et quelles peines et joies, ils portent à l'intérieur. Je crois que notre vie est un flux constant d'énergie, et chaque personne est au centre de ce flux qui reflète ses vibrations. Notre façon de percevoir le monde qui nous entoure, finit par conditionner et programmer les événements et les personnes que nous rencontrons . Je cherche à montrer le charme, l'humour et aussi parfois le côté dramatique de notre vie aux multiples facettes »